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sagt Unsitte beim Tausche Exemplar = Exemplar zu berechnen, ohne auf die Seltenheit und Schwierigkeit der Be­schaffung so vieler Arten Rücksicht zu nehmen.

Eine Folge davon ist, dass solche Botaniker, die be­sondere Seltenheiten sammeln könnten, die aber zu diesem Zwecke zeitraubende und oft schwierige Excursionen unter­nehmen müssen, denen überdies noch ganz besondere Un­kosten für den Transport etc. erwachsen, lieber auf den Pflanzentausch verzichten, wenn ihnen für ihre Seltenheiten nur die gleichen Vortheile geboten werden, deren sich solche Botaniker erfreuen, die ganz bequem in der nächsten Um­gebung ihres Wohnortes sammeln und Tauschvereine mit Ubiquisten überschwemmen.

Die beiden ersterwähnten Bedenken überwand ich schliesslich leicht, indem ich voraussetzte, dass bei redlichem Bemühen, das Ansehen des Wiener botanischen Tausch­vereins in jeder Weise zu heben, der Erfolg sicher sein werde. Um aber dem letzterwähnten Uebelstaude womög­lich abzuhelfen, habe ich mich entschlossen, den Versuch zu wagen, den Pflanzentausch nach demWerthe der Spe­cies einzuführen.

Zu diesem Zwecke habe ich alle zum Tausche eingelangten Pflanzen in Gruppen eingetheilt, in deren jeder der Werth der einzelnen Exemplare in »Einheiten« bemessen ist. Der Werth einer »Einheit« wurde mit 3 kr. = 6 Heller ö. W. = 5 Pf. festgesetzt. Der Austausch wird nun folgenderweise durchgeführt : Jedes Mitglied weiss, wie viele Exemplare jeder Art es dem Tauschvereine geliefert hat, es ersieht aus dem jeweiligen Jahreskataloge, in welchen »Gruppen« diese Arten vertheilt sind, kann sich somit selbst leicht die Summe der Einheiten der ganzen Sendung berechnen. Von dieser Summe der Einheiten werden die für die Tauschvermitt­lung üblichen Percente in Abzug gebracht, und jedes Mitglied weiss nun, auf wie viele »Einheiten« es Anspruch hat.

Der Werth der Pflanzen wird nach der Seltenheit der Species bemessen, dabei muss aber auch die Häufigkeit der Anbote der betreffenden seltenen Arten berücksichtigt werden. »Authentische« Exemplare interessanter Arten müssen besondere Berücksichtigung finden. Andererseits wird sich Niemand wundern, wenn er schlecht präparirte Pflanzen liefert, dass er diese (vorausgesetzt, eine solche Sendung wird überhaupt angenommen) verhältnissmässig geringer bewerthet findet. Als Minimum für häufig zum Tausche gelangende mitteleuropäische Species habe ich den Werth von drei Ein­heiten per Exemplar angenommen, was den allgemein üblichen Preisansätzen entspricht.

Es soll dieser Modus des Pflanzentausches nach dem Werthe der Species, wie ich nochmals hervorheben will, nur ein bescheidener Versuch sein. Ob ich es dabei Allen werde recht machen können, das zu entscheiden steht nicht mir zu. Jedenfalls will ich mein bestes Können daran setzen, alle Schwierigkeiten, die diesem Versuche entgegentreten werden, z " überwinden.

Uebrigens ist der »Tausch nach dem Werthe« nichts en iger, als meine Erfindung. Es ist bloss die Anwendung eines in d llen übrigen Zweigen des Naturalienverkehres längst bewährten, nu r m botanischen Kreisen noch sehr vernachlässigten Systems.

Würde aber der besprochene Tauschmodus bei uns Bo­tanikern Anklang finden, dann wäre gewiss zu erhoffen, dass besonders seltene Pflanzen häufiger in Tausch gelangen, als ls er. Es wäre wahrscheinlich, dass der Tausch- und auch in'/ VOU Seltenheiten gesteigert würde, dadurch würden

t ¡ ' ukl 'nft Herbarien auch einen grösseren Werth repräsen- I ausserdem wäre dadurch den botanischen Sammel- senden auf die Beine geholfen, wenn sie für besonders

schwer

zu erlangende Pflanzen bessere Preise erzielen könnten,

Par conséquence ces botanistes qui peuvent recueillir des plantes très rares, mais qui sont contraints d'entreprendre à ce but des excursions très difficiles et qui ont en outre des frais extraordinaires pour le transport etc., préféreront de re­noncer à l'échange botanique s'ils ne jouissent pour leurs exem­plaires rares que des mêmes avantages dont profitent ces . bo­tanistes qui herborisent avec commodité dans les environs de leur domicile et qui aiment à inonder les associations d'échange avec des plantes ubiquistes.

Après de longues considérations je me décidai pourtant à prendre la direction du: »Wiener botanischer Tausch­verein« dans la supposition qu'il serait possible à des efforts continus et sincères d'augmenter le crédit de cette association. Mais pour remédier à l'inconvénient dont j'ai parlé je me suis décidé à introduire l'échange selon la valeur de l'espèce.

A cet effet j'ai distribué toutes les plantes reçues pour échange en groupes, dans lesquels la valeur de chaque exemplaire est exprimée en »unités«. La valeur d'une »unité« fut fixée à 6 ctms. (= 3 kr. = 6 Heller en argent d'Autriche = 5 fenins en valeur allemande). Chaque membre sait combiens d'exemplaires (parts) de chaque espèce il a livrées à la Société d'échanges, il voit dans le catalogue annuel dans quels » groupes « ces espèces ont été classées, par con­séquent il peut calculer facilement luimême la somme d'unités représenté par son envoi de plantes. De cette somme d'unités le pour-cent usuel pour la médiation des échanges sera rebattu et chaque membre sait ensuite quelle somme d'unités il a à prétendre.

La valeur des plantes sera taxée selon la rareté de l'espèce, mais en considérant aussi la quantité des offres de l'espèce rare en question.- Cela va sans dire que les exemplaires »authentiques« trouveront une considération spéciale. D'autre part personne ne sera surpris de trouver ses plantes taxées avec une valeur relativement basse si les exemplaires sont mal préparés (supposé qu'un tel envoi ait été accepté). J'ai fixé comme minimum pour les espèces de l'Europe cen­trale qui viennent le plus souvent en échange trois unités par exemplaire (part), ce qui est conforme au prix usuel.

Cette méthode de l'échange de plantes selon la valeur de l'espèce ne doit être, je veux le répéter encore une fois, qu'une tentative modeste et je serais heureux s'il m'était pos­sible de contenter tous le botanistes. De mon côté je tâcherai avec le plus grand zèle à surmonter les difficultés que pourrait trouver ce système.

Du reste » l'échange selon la valeur de l'espèce* n'est pas du tout mon invention. Ce n'est que l'application d'un système éprouvé depuis longtemps dans toutes les branches du com­merce d'objets de l'histoire naturelle, et négligé seulement chez les botanistes.

Mais si la méthode d'échange discutée avait du succès chez les botanistes, il serait sûr que des plantes excessivement rares viendraient plus souvent en échange que jusqu'à présent. Il est vraisemblable que la valeur des raretés s'élèverait en échange comme en achat, de cette manière tous les herbiers représenteraient à l'avenir une valeur plus grande. En outre les explorateurs botanistes voyageants profiteraient aussi parce qu'ils pourraient obtenir des prix plus hauts que jusqu'à présent pour des plantes difficilement à obtenir. Les possesseurs de grands herbiers seraient en état d'acquérir en particulier des